Il n’y a pas de “norme” du désir. Ce qui compte, c’est la souffrance ressentie ou le décalage dans le couple. Si la situation vous pèse, que la frustration s’installe ou que la sexualité devient source de tension, il est important de consulter.
D'autant + que le trouble du désir peut cacher un autre problème sous-jacent : anxiété, douleur, dépression, hypothyroidie ou autre trouble hormonal..
Je suis convaincue que la compréhension du fonctionnement du désir féminin par les hommes et par les femmes peut permettre un recul des violences « ordinaires » dans les couples hétérosexuels: la femme qui se laisse faire quand elle n'a pas envie. Les hommes prennent alors la pleine responsabilité de leur frustration sexuelle, ils apprennent à la gérer et ne blâment plus leur femme, lorsqu’elle est fatiguée ou stressée ou préoccupée. Bien au contraire, ils savent alors ce qu’ils peuvent faire pour se rendre désirables.
De leur côté, les femmes comprennent qu’elles sont « normales », elles ne sont plus tentées d’accepter les rapports sexuels pour « acheter la paix ». Elles apprennent à se connecter à leur libido, non pas en réaction au désir du partenaire, mais pour un vrai moment de bonheur pour elle-même avec lui.
C’est une vraie détresse de couple qui motive à consulter lorsque Madame n’a plus envie alors qu’elle aime son conjoint. Pour aider davantage de couples, j'ai décidé de publier un livre 📗En quête du désir perdu, afin de diffuser largement cette connaissance, qui n’est pas enseignée à l’école ni même vraiment à la faculté de médecine. C'est un guide de clefs concrètes issue de mon savoir faire en sexologie, gynécologie et TCC pour susciter le désir chez la femme.
Si cette lecture vous aide, diffusez l’information autour de vous.
Nous avons aujourd'hui le devoir d’informer les jeunes (et les moins jeunes!) et celui de rectifier les enseignements de nos grands-mères!
En quête du désir perdu, la méthode ALEGRiA pour une sexualité épanouie, Angélique Capelle Voisin, édition L'Harmattan, 2025